Réussir coûte que coûte

La fin de l’été, le retour des vacances, les trousses et cartables qui s’alourdissent, sont les signes inévitables de la rentrée qui approche.
Une partie des étudiants commence à ressortir ses cours sur écran ou sur papier, à réouvrir les annales, à s’encombrer de mémento; tandis que l’autre se retrouve sous les néons de la Corniche Ouest de Dakar à essayer de lire ses cours, à défaut de n’avoir de l’électricité dans sa chambre étudiante.

Ces étudiants de l’UCAD (Université Cheikh Anta Diop) sont la preuve que la réussite n’est qu’une question de choix; que seuls le travail et la conviction sont nécessaires. Qu’on ait la chance d’être sur un bureau bien au frais; ou encore de rédiger sa dissertation sur les marches de l’escalier, sous les lampes de la “Grande Corniche”;le but est le même: réussir.

Je tiens à témoigner ma reconnaissance éternelle à ces étudiants compatriotes, ainsi qu’aux réfugiés de guerre qui se battent pour continuer d’aller à l’école,  à ces jeunes filles qui bravent monts et forets pour avoir droit à la même éducation que leurs frères.

Le jour où vous sentez que le chemin vers la réussite est long et dur, que le désespoir vous appelle et insiste, ne cédez pas; raccrochez lui au nez en pensant à ces étudiants qu’importe les conditions dans lesquels ils sont; n’ont soif que de deux choses: du savoir et de la réussite.

Bonne rentrée!