Saab, le magnifique

Il est juste impossible, inévitable, inconcevable de ne pas jeter quelques mots sur la Fashion Week qui s’est terminée il y a peu de temps à Paris, capitale de la mode. La semaine où les plus grandes maisons de Haute Couture tout comme celles qui font leur entrée dans le monde des dentelles et des paillettes sont prêtes à nous dévoiler leurs merveilles, ornées de décors fabuleux encadrés dans des thèmes uniques.

Dior, Chanel, en faisant un détour en Italie avec Schiaparelli, Giambattista Valli, Valentino, puis en Orient en commencant par Dice Kayek suivie de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad, Rami Kadi (etc, etc…) ont évidemment tous répondus à l’appel.

Vous l’avez sans doute deviné, cet article aura pour cœur le grand maitre Saab.

 “And if there were to be a message behind my Couture collection, mine would be Thank you” était le message de Elie Saab à la fin de son défilé (que vous pouvez visualiser sur: www.eliesaab.com/thelightofnow).

Non Mr Saab, c’est à nous de vous remercier. En premier lieu pour les splendides pièces que nous avons pu dévorer du regard : transparences, plumes, paillettes, perles sur des teintes allant du blanc cassé au gris en passant par un rose nacré, laissant à découvert le dos sur une coupe souvent carrée. Il y aurait  tellement de choses à dire, mais mon intention aujourd’hui n’est pas celle de décrire chaque merveille. Si j’ai eu des frissons en regardant la rediffusion du défilé, c’est parce que cette collection était un honneur à Beyrouth. En effet, la veille du défilé, une photo comme étant l’inspiration du créateur pour cette collection fut publiée du compte instagram de la maison Saab : il s’agissait de Beyrouth ; de plus, les mannequins assimilables à des fleurs qui sortaient d’un jardin féérique défilaient sur les airs de Fairuz. Et pour couronner le tout, Elie Saab nous révèle sur son site l’essence même de son inspiration : l’âge d’or de Beyrouth pendant les années 60, la robe de Tulipe de sa mère, l’espoir d’une ville qui ne s’arrêtera jamais de briller.

C’est donc à nous de vous remercier, merci de mettre vos origines à l’honneur, merci de nous rappeler l’amour inconditionnel que nous devons tous porter pour notre patrie, merci de nous montrer qu’il ne faut jamais s’arrêter de rêver et d’espérer. Votre objectif a bel et bien été atteint : on ne parle plus que de votre collection…et de Beyrouth.

Une fidèle admiratrice.